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 Pouet pouet

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Davy Willson

Davy Willson


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MessageSujet: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeLun 14 Nov - 1:08

Le Joker… Non, pas le Jokey ! Le Joker que j’ai dit ! Vous savez, bien. Cette magnifique carte représentant un pauvre bouffon du Roi. Ce pauvre personnage comique dont la seule occupation est de faire rire la cour royale et l’entourage du village. Ah là là. Quel pittoresque personnage n’est-il pas ? Surtout dans cette tenue. Et vous, vous en pensez quoi ? Vraiment rien, hein. Pouah. Vous me débectez largement. Et maintenant. Imaginez. Le sale bouffon de maintenant. Le tarée du vingt-et-un siècle. Et je ne parle pas du type de Comics complètement fou qui sert strictement à rien par la pâleur du personnage. Là, je parle dans la vraie vie. Ici. A Tokyo ! Personnellement, je ne l’ai toujours pas encore trouvé, mais une chose est sûr… Oui, il est là. Bien présent. Ce nourrissant de la miséricorde des passants. Rigolant de vous. Une tâche sur votre menton ? Et tac ! Un souffre-douleur ! Ah, ah ! Bien fait grasse tâche ! Comment ça je m’égare ? On s’en fout ! C’est juste pour gagner des lignes ce paragraphe de toute façon ! Eh ! Déjà cent quatre-vingts dix mots maintenant ! Comme ils disent les jeunes. Cela roxeuh ! Bon, donc, pour revenir à notre soi-disant Joker qui doit normalement et surement être au Japon. Ce type est surement infect ! Quel magnifique personnage. Mais ! J’ai une piste ! Ouais ! Je suis fort ! Là, maintenant il est dans un bar. Le genre de bar tout mignon tout gentil tout beau est trop trop mignon ! Mais en fait, ce que vous ne savez pas, c’est que le Gérant là, il a une double salle ! Et oui… Le gentil Eikichi ou je-sais-pas-quoi ! En fait, non. Ce n’est pas lui qui a ouvert cette autre salle. C’est un autre connard ! Le gérant, je crois, il est euh… à l’hôpital ! Ouaiiiiiis. C’est ça ! Non, mais-euh ! Je vous vois sur une autre page de cette purée de Forum qui ne sert à rien ! Toi, tu reviens directement dans ce sujet écrit par un idiot complétement abruti (Ouais, je me répète mais ce n’est pas grave)…

Une odeur forte de tabac… Peu de lumière. Venant juste d’une pauvre ampoule clignotant par son manque d’énergie. Des personnages louches. Pas clair. Pas qu’ils soient noirs. Non, non loin de là ! Eh, je ne suis pas raciste…Moi… Bref. Des tables en bois, rongées par les insectes. Des boissons louches. Fumantes. De drôles de couleurs. Rouge. Verte. Et même multi couleurs. Et enfin… Un gratouillis dans une paire de cheveux blanchâtre. Une mine un peu… embêtée. Il était dans la mouise. Et jusqu’aux coudes. Et puis ses lèvres s’illuminèrent. Posant doucement les cinq papiers rectangulaires. L’être, possédait un long manteau. De couleur noir. Et aussi de longues manches. Oui, ce détail et important. Bien entendu. Sous le manteau était disposé un T-shirt noirâtre. Simple. Car. Caché par les nombreux jetons de multiples couleurs, planqué dans la manche gauche du joueur, cinq cartes. La première arriva. Et l’une des cartes initiales disparut dans les profondeurs du manteau. Continuant son petit manège. Toute les cartes, à savoir les cinq avaient été changées par les cartes dites mystères ! Un rapide coup d’œil envers les différents membres de la table. Puis. Les jetons ce placèrent d’une main gantée de noir au centre de la pièce. Tous les jetons. Sauf un. Un violet. Ici. Représentant trois-cent pièces françaises. Donc, en euros. Je sais, on est au Japon mais il est tard, alors flemme de faire la conversion. Si vous pas content vous me faire un doigt ! Bref. Chaque joueur de la table dévoila leur main. Certains se couchèrent. D’autre, un immense sourire accroché aux lèvres étalait leurs cartes d’un revers bien poignant sur la table. Le passeur de carte lui, restait de marbre. Toujours sans rien dire. Il tripatouillait le seul jeton violâtre qui lui restait. Une grosse main qu’il l’avait le saligaud. Une parfaite main. La combinaison qu’un joueur de Poker pourrait de définir comme tout simplement… Orgasmique. Chaque un ses petits plaisirs, hein. Moi, je raconte seulement l’histoire alors bon ! Plusieurs grognements arrivèrent de la part des autres joueurs. Ces sales chiens s’impatientaient. Oui. Ils en voulaient… Le premier tapota contre la table de ses trois doigts principaux. L’index. Le majeur et l’annulaire. Le joueur de passe-passe, montra du doigt de Dieu son jeton de la couleur d’une pierre précieuse.

Un sourire malicieux aux lèvres. Le jeton se planta dans la table. Ne restant seulement qu’un seul demi-cercle sur la pâle table miteuse. Pourquoi avait-il fait cela ? Vous allez le savoir bien assez tôt. Plus tard dans ce paragraphe ou pas… Bientôt… Tic…Tac… Boum. Non, pas encore. Le plus…Gros et gras si je peux dire tapa. Il en oublia presque ses doigts. De toute façon, maintenant. Sa pauvre main ressemblait plus à la massue de l’inquisition s’abattant sur le pauvre hérétique de la pègre. Une esquisse de sourire apparut. Pas un sourire complet. Plutôt. Un demi-sourire. Comme le jeton. Apparemment, la cicatrice sur le côté gauche formait le reste du croissant de lune. Un sourire dément. Fou. Timbré. Psychopathe… Un petit rire en suivit. Directement. Lentement. Oui, je sais. Cela se contredit. Mais… C’est tellement indescriptible. De sa main libre. Le clown caressa du doigt l’arche violette. Passa sa langue sur ses lèvres. Sourire toujours attaché aux lèvres. Il reprit doucement ses cartes en main avec passion et délicatesse. Comme une mère et son enfant. Sauf que là. Eh bien. C’était un sale psychopathe et un objet sans vie. Inanimé. Un drôle de scène en tout cas. Une nouvelle main dans les cheveux ainsi qu’un regard compatissant envers les cartes mystérieuses. Et enfin…. Oui… Le clown reposa les cartes dans un nouveau sanglotement de rire. Ce type jouait un jeu avec les nombreuses personnes présentes sur la table. Vous connaissez le jeu du chat et de la souris ? Non, boarf. Ce n’est pas grave vous savez. Google est votre ami. Et si vous me dites que vous vous êtes fâchez avec lui. Je dis : C’est justement le bon moment pour redevenir copain-copine avec messieurs G ! Et, non. Je ne parle pas du point G là… Donc ! Je reprends alors ! Les cartes posées sur la table. Le pittoresque étudiant rangea ses manches. Comme s’il allait faire un tour de magie… Il faut dire. Qu’avec la main que ce type avait, il pouvait être accusé de tricherie. Mais cela n’est nullement son genre. N’est-il pas ?

Et finalement… Il dévoila sa magnifique main. Parfaite. Tellement maligne. Et de là. Pan ! La grasse tache ce leva d’un seul coup. Le clown délabré fit directement de même. En rigolant. Comme un démon. Un possédé. Un hérétique. Boule de grasse arriva, à pleine vitesse envoyant son énorme poing tel un rhinocéros en pleine charge vers le tricheur. Trois pas vers la gauche. Attrapant son bras, le retournant pour venir poser sa main sur sa tête. Une grande pression de la main du clown sur celle du gras qui était plaquée sur la tête de boule et bill…Contre la table ! Et plus précisément… Contre le demi-jeton. Crâne vs jeton qui gagne ? Moi, j’ai la réponse ! Le corps inerte de la boulimie sur pattes resta planté pendant quelques secondes contre la table. Un doux liquide rougeâtre se répandant lentement contre le bout de bois banquant. Et puis, le corps inerte de la grasse morte glissa mollement pour finalement s’étalé contre le parquet crasseux de la double salle. Et de là. Le magnifique chant du tueur reprit rapidement ! Le rire ! Tuer c’est faire un choix ! Choisir une vie plutôt qu’une autre ! Un autre membre de la table, d’une main tremblante il subtilisa les cartes mystérieuses. La pâleur de la mort lui frappa le visage. Pourtant, normalement ce genre de personne aurait suivi le même itinéraire que le cadavre au sol. Mais, la petite démonstration de force de ce fou l’avait dit que non... Les cinq cartes furent déposées au milieu de la table. Entre les jetons de multiples couleurs. Les autres personnes eurent autant la blancheur que le membre vivant de la pègre. Pauvre petits êtres totalement flambards et sans raison de vivre. Tss… Pathétique n’est-il pas ? Oh oui... Je vous vois hocher la tête positivement. Là vous me faites plaisir les gars ! Merci !

« Cinque de Joker ! Ce n’est pas la classe ça ! »

Ouais. Même pour des abrutis comme vous. Vous devez surement savoir que le Joker est proscrit dans le jeu de carte qu’est le Poker. Et puis, si j’ai commencé ce texte en parlant du Joker ce n’est pas pour rien, hein ! Bande de petits malins ! Brefouille. En tout cas. Ce drôle de personnage s’appelle : Venom. Venom Ledger. Le nouveau bouffon. Le fou de maintenant. L’espèce rare… Commençant à faire des pas à reculons. Le clown déboutonna son pantalon. Trois boutons en tout. La raison ? Déjà, pour faire montrer son magnifique caleçon vert fluorescent avec…Des pistolets dessus. Ouais. Je sais. Drôle de goût n’est-il pas ? Bah, c’est Venom… Mais c’est surtout pour bien faire comprendre qu’il en avait dans le pantalon… Eh bien oui. Ce qu’il avait dans le pantalon. C’était une arme dangereuse. Que chaque mâle avec un peu d’amour propre cultive et en prend soin. Le prend en main. L’aime. Le chéri. Quoi ? Mais… Je vous vois bande de pervers ! Non… Moi. Je parle d’une arme. Une arme blanche. Un couteau. Juste la lame ressortait du pantalon. Retenue par les quelques boutons restants.

« Pas bouger ! Parce que sinon ! Coupe-coupe ! Bah ah ah ! »

Une main dans le dos, il continua son chemin, tapant contre la porte. Un petit sourire sur les lèvres, il s’abaissa, saluant l’assemblée qui l’aimait tant… Ouvrant d’un coup sec la porte il arriva dans la véritable pièce du bar. La pièce gentille. Mignonne. Jolie. Avec ses jolies éclairs aux chocolats, ses gaufres mignonettes en formes de bonhommes de pain d’épices…Et encore pleins de jolie trucs tout, tout bon ! Sauf que… Venom fessait tâche dans cette atmosphère-là. Pantalon légèrement baissé à la jeun’ comme on dit. Pantalon étant un Jean d’une couleur bleu tirant vers le noir. Et accompagné de chaussures banales. Toujours dans un style un peu skateur. D’un geste rapide. Les boutons se remontèrent d’eux-mêmes. Et Venom se retourna vers la nouvelle assemblée. Craqua rapidement son cou, il tira une chaise et s’assied devant la première personne devant cette table.

« Salut ! Je m’appelle Venom Ledger. Je viens de tuer un gros et gras. Je suis à l’établissement Rayen. J’ai dix-sept voir dix-huit de moyenne générale. Je suis sous traitement psychologique. Et toi ?»

Ouais. Il est bizarre. C’est sûr. Ce type. Il s’avait même pas qui c’était ! Quoique...

« Mais... Coloc' ! »


*****************************************************************************

Aujourd'hui avait été l'une des pires journées de la vie de Lesly.

Et ce n'était pas peu dire, croyez-moi. Des journées difficiles, il en avait eu. Toute son enfance, il l'avait passée à se faire torturer, piquer, geler. On l'avait traité comme un animal, enfermé, ignoré. On avait fait comme s'il n'avait pas de sentiments. On s'était servi de lui. Son corps était une poubelle, ou plutôt, un tamis. Un vieux tamis. On avait tout fait passer à travers lui, pour qu'il retienne les vices et laisse passer tout ce qui était bon. Ainsi, les autres êtres, les autres humains, avaient pu en profiter. Que leur importait d'où ça venait? Que leur importait le prix que lui et d'autres avaient dû payer? L'important était qu'eux aillent bien. Qu'eux soient heureux. Et parfois, Lesly se disait que c'était aussi bien. Il y a certaines guerres qui font souffrir des millions de personnes, et pour quoi? Pour rien. Strictement rien. Si le prix de la santé de centaines de personnes étaient sa propre vie brisée...Avait-il vraiment le droit d'en vouloir à ceux qui lui avaient fait cela? Était-ce vraiment injuste? Qu'est-ce que c'était que la justice, au fond....

Il se rappelait. Ses cris ignorés. Sa cage. Les piqûres. Les brûlures dans ses veines. Les bleus qui apparaissaient sur sa peau pâle, le sang qu'il vomissait, les cheveux qu'il perdait. La douleur, la faiblesse, la peur, constante, poignante, dévorante. Comme un animal traqué. L'incompréhension. L'innocence, aussi. L'innocence malgré la douleur. Un enfant, c'est toujours innocent. Il ne savait pas. Il ne savait pas encore qu'il existait quelque chose au-delà de ces murs blancs, de cette douleur, de ces barreaux. Il ne savait pas qu'il existait des enfants heureux quelque part. Il ne savait pas ce qu'était le bonheur. C'était sans doute mieux ainsi, ça lui avait alors moins manqué...

La pire journée de sa vie.

Pire que l'enfance là-bas. Pire que les ruelles. Pire que tout. Et pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, il ne s'était rien passé. Rien. Pas une injure. Pas une gaffe. Pas une attaque, une parole méchante, un examen raté, une mauvaise nuit. Rien. Mais alors, direz-vous, comment cette journée a-t-elle bien pu être pire que celles passées à se faire torturer? La réponse est simple. Ou pas. Le corps n'est rien, comparé à l'âme, vous savez. Son corps était à présent meurtri par toutes ces expériences. Il était faible, fragile. Souvent, Lesly était malade, pour rien. Parfois il n'acceptait plus de nourriture durant des jours, avait une forte poussée de fièvre en quelques minutes, crachait du sang. Il perdait connaissance, toussait, ne dormait pas. N'importe quand. N'importe où. Son corps était brisé. Mais le corps n'est rien.

Son âme était cassée. Et ça, ça...C'était encore plus douloureux que tout ce que son corps pourrait jamais lui faire endurer. Comme une douleur profonde, indélébile, lancinante, inscrite en lui à jamais. Elle était toujours là, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Elle ne le lâchait jamais. Il n'avait pas une minute de répit, ou presque. Parfois, lorsqu'il se droguait, se saoulait, ou bien encore baisait, elle se faisait oublier l'espace de quelques minutes bénies. Lesly ne vivait que pour ça. Il aurait dû être mort. Il aurait dû s'être tué depuis longtemps. Il souhaitait mourir. Alors pourquoi, pourquoi était-il toujours là? Il n'avait pas peur. La peur, il l'avait trop ressentie face à la vie. la mort, c'était une amie. Pas de raison d'avoir peur d'elle. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas son âme brisée. Pourquoi était-il toujours là...

Aujourd'hui, extérieurement, avait été une journée comme les autres. Bien moins pires que certaines, même, à bien des égards. Il avait dormi relativement bien. Son estomac avait accepté la nourriture, il avait pu manger. Il avait assisté à ses cours, rien de notable ne lui était arrivé. Puis, il était sortit prendre un verre grâce à ses fausses cartes d'identité, gracieuseté d'un type de l'école qu'il avait payé en nature. Quelle connerie...Il aurait PAYÉ pour baiser. Pour avoir quelques instants seulement une vision du Paradis, du fond de son Enfer.Alors, qu'on le paye en retour...

Voilà ce qui s'était passé aujourd'hui.

Extérieurement.

Intérieurement...

Aujourd'hui, il avait souffert. Plus que d'habitude. Infiniment plus que d'habitude. Pourquoi aujourd'hui, pourquoi à ce point, il ne le savait pas, et ça n,avait aucune importance. Peut-être n'y avait-il même aucune raison, en fait. C'était comme ça, c'est tout. Et il l'acceptait avec la même résignation avec laquelle il acceptait la vie. Il avait subi sans un mot, aujourd'hui.

Il s'était levé et avait constaté que la douleur dans son âme était encore plus forte que d'habitude. Au cours de la journée, elle avait empiré. À un point tel qu'à un certain moment il avait dû se rouler en boule dans un placard en haletant, la douleur tellement forte qu'elle en devenait presque physique. Crispé ainsi, il avait attendu. Pas que la douleur parte ou s’amenuise, non, il savait qu'elle n'en ferait rien, du moins pas aujourd'hui. Il attendait juste de s'y être habitué. Il savait s'habituer à la douleur, s'adapter à elle. Lui résister ne servait à rien, il le savait. Mieux valait se soumettre à elle, se plier, la laisser tout ravager même s'il n'y avait plus rien à ravager. Plus rien à faire. Abandonner.

Elle ne l'avait pas quitté, il avait raison. Et une nouvelle torture s'était ajoutée au reste: la peur. La peur que ce nouveau niveau de souffrance devienne constant. Pas qu'il ne pourrait pas le supporter, non, au contraire, il savait qu'il pourrait. C'était ça qui était terrifiant. Il savait qu'il n'allait pas se tuer, même s'il ne comprenait pas pourquoi. Il allait vire avec. L'endurer tous les jours, calmement, passivement, en silence. Jour après jour après jour.

Le poids de toute une vie.

Et encore, si sa souffrance avait eu des raisons concrètes. Des pensées tristes, des actes, des souvenirs. Mais non, rien. Même quand il ne pensait à rien, elle était là. Elle l'habitait, si puissante qu'elle n'avait même plus besoin de sa conscience pour vivre. Elle se nourrissait à même son âme.

Ce soir-là, accoudé à la table près du bar, Lesly vivait. Aucun autre terme ne pouvait qualifier ce qu'il faisait à ce moment précis. Il ne pensait pas, il n'entendait rien, pas même la musique ou le bouhaha des nombreuses vois. Il ne goûtait rien, pas même le goût de la bière près de lui. Il ne sentait rien. Il respirait et il vivait. Peu de gens sont capables de se mettre dans un tel état. Lui avait appris à le faire. En fait, non, il ne vivait pas: il survivait. C'était ce qu'il faisait depuis toujours, et c'était ce qu'il ferait jusqu'à la fin. La vie lui était refusée et elle avait déserté depuis longtemps ses prunelles.

Il n'était pas saoul. Il n,avait bu qu'un peu du liquide âcre, et bien qu'il ne soit pas très résistant à l'alcool vu la faiblesse de son corps cela n'était pas suffisant pour lui rendre l'esprit brumeux. Pas encore. Pas tout de suite. Juste respirer. Laisser passer la douleur.

Inspirer.

Expirer.

Inspirer.

Expirer.

À l'infini...

Soudain, de la vie. Un contact humain, tout proche. Trop proche pour qu'il ne le remarque pas. Sa bulle était crevée. Il s'en fichait. L'indifférence. Elle ponctuait sa vie. Il n'était plus capable de ressentir correctement les émotions. Comme si, à force de ne ressentir que des émotions violentes encore et encore, l'endroit qui gère les sentiments s'était brisé. Comme le reste. Défectueux. Cassé. Il était une poupée cassée. Inutile. Sans volonté propre. Rien.

Lentement, très lentement, tourner la tête. Regarder l'homme. Inconnu. Il voulait baiser? Il était assez connu dans le coin comme la pute de service, gratuite en plus. Ou bien il voulait lui vendre de la drogue. Flirter. S'amuser. Autre.

Assez beau, l'homme. Solide. Viril. Sexy. Le reste, on s'en fout. Pas besoin, pas envie, pas capable d'analyser. On s'en fiche.

Le regarder, avec des yeux morts. Morts. Il n'y a rien dedans. Si, peut-être, au fond, tout au fond. Bien loin. De la fatigue. fatigue de l'ange déchu qui erre éternellement. fatigue immortelle, intemporelle, profonde, éternelle. Yeux morts. Il fixe cette personne normale. Il l'envie. Elle peut rire. Cette poupée n'est pas cassée. Elle sait encore danser. Elles savent toutes danser, ici. Que lui qui est cassé. Les gens le sentent, inconsciemment. Pour cela qu'ils sont mal-à-l'aise avec lui sans savoir pourquoi. Il dégage une aura de souffrance, de fatigue, de mort. De lassitude. Une aura morte.

L'homme le regarde. Lui parle. Pas avec sympathie, ni pitié. Il veut s'amuser. C'est ce que Lesly croit comprendre à travers ses paroles. C'est la catégorie dans la quelle il le range. Il songe un instant à s'éclipser aux toilettes, pour tracer de jolis symboles sur sa peau avec son couteau. Mais il se rappelle que ça ne marche plus, avec cette nouvelle douleur. Ça ne le soulage plus. Inutile. Il faudra supporter. Et espérer, non, souhaiter que demain elle redeviendra comme avant. Espérer, il ne peut plus. C'est sûr.

il songe qu'aujourd'hui, il a vraiment cru qu'il allait pleurer. Il y a si, si longtemps qu'il n'a pas pleuré. Depuis son enfance. Mais non, rien. Pas de larmes. Tant pis. Une chose de plus, une chose de moins...Qu'est-ce que ça peut bien changer, à son stade.

Les mots prononcés ne sont pas ordinaires. Il dit qu'il a tué. Il veut frimer? Les gens ne disent pas ça comme cela d'habitude. Il réussit à penser cela. Ou bien il est spécial et il dit la vérité. Qu'importe, au fond. Qu'est-ce que ça peut bien lui faire. Il n'a pas peur de la mort, pas peur de la souffrance, alors pourquoi aurait-il peur d'un meurtrier?

Regard sur ses longs gants de cuir noir. Il porte un collier de chien. Des habits noirs. Gothique. Ça attire les hommes ici. Et il veut du sexe. Ça soulage, un peu. Mais aujourd'hui, il n'avait pas réussis à le faire. Il n'était même pas sûr que ça aurait marché. Ce type, il voulait baiser? Qu,importe, maintenant. Tout lui importait. Ou pas. Il ne savait plus. Il ne voulait plus penser. Souffrance. Tue-moi, meurtrier. Ne me laisse pas penser, ne me laisse pas le choix. Tue-moi. Délivre-moi.

Ou pas.

École. Colocataire. Ah oui? Il n'avait pas remarqué. Ce serait pratique d'avoir un fuckfriend dans sa chambre, si la douleur revenait à la normale. Si.

Répondre. Il devait répondre. Déglutir, car il avait la bouche sèche. Se racler la gorge. Et dire d'une voix aussi morte que le reste:

-Ah bon. Qu'est-ce que tu veux? Baiser? De la drogue?

Son ton n'était ni arrogant, ni insultant. C'était juste une simple question. Il ne s'embarrassait jamais de paroles inutiles. Trop mal pour ça. Être direct. Il essayait de ménager certaines personnes pour ne pas avoir de problèmes. Des gens fâchés contre vous ou qui pleurent, C'est ennuyeux. Encore plus de souffrance. Ne plus avoir la paix. Alors faire semblant d'être gentil, mais pas trop. Ne pas avoir d'amis, ne pas avoir d'ennemis. C'était ça, le truc. Trouver l'équilibre.

Mais avec lui, pas besoin de faire semblant de ne pas être mort. Ce n'était pas ce genre de personne. Un dur. Meurtrier ou pas.

Une poupée qui savait danser...


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L’expression que tira le visage de notre cher psychopathe était pire que l’horreur de Tchernobyl… (Ou de l’horreur qui ce passe au Japon, mais je ne peux pas survenir dans le futur puisque notre Venom n’est nullement mentaliste ou une bêtise semblable.) En fait, c’était une expression lasse, blasé. Bon, d’accord, son colocataire ne connaissait presque pas, voire pas du tout le type qui était dans sa chambre. Ce qui est d’ailleurs bizarre. Mais passons. Mais de là à dire que Venom vaudrait de la drogue ? Non mais sérieusement. Le psychopathe n’était pas du tout de ce bord-là. L’alcool, oui. La cigarette, oui. Mais la drogue et ses variantes ? Et puis quoi encore. Le pittoresque étudiant n’avait jamais songé à toucher à cela. Pourtant, dans le centre de redressement où Venom posa ses nombreuses années les propositions avaient été foule. Lui, sa drogue. C’était tout simplement le rire. Rien de mieux qu’une bonne tranche de rigolade pour bien commencer ou finir sa journée. De toute façon, avec la tronche qu’avait la majorité des drogués, cela ne donner véritablement pas envie de se mettre à la drogue. Sérieusement. Vous, vous aimeriez avoir des poches sous les yeux semblables aux cratères des volcans ? Une pâleur à faire ressembler à un zombie ? Pas Venom. Jamais. Et le sexe. Alors là, n’en parlons même pas. A son âge il était encore vierge. Et pourtant, il ne le cachait pas. Cela n’était nullement dérangeant pour lui. Pour lui. Cela n’était loin d’être le plus important pour l’instant. Une vie entière était encore devant lui. Et, à moins que l’article de la mort l’attrape par la jambe et l’attire vers son propre tombeau.

Et puis, le jeune étudiant esquissa un léger sourire. Cette espèce de clown complètement délabré était conçue comme cela. On l’avait conçue comme cela, il n’y pouvait strictement rien faire. Un magnifique sourire sur son visage est son aspect. Le glauque bruit sortant de sa gorge qu’était le rire été son langage. Et sa propre faiblesse était la tristesse. Ne dit-on pas : « Quand un clown pleure, il n’est pas triste, il prend seulement une pause. » Eh bien, pour Venom, cela était complétement le contraire. Son art n’est seulement à son apogée quand le désespoir du jeune homme est, lui aussi à son apogée. La mort à l’état pur. Une puissance instable et aussi dangereuse que les preux servants de l’apocalypse eux-mêmes. Une torture pour les âmes déchues, un délice pour le démon. Oui, Venom était un démon. Une créature non stable complétement assoiffé par le sang de nouvelles victimes. Le mal par le mal. Son regard couleurs flamme percuta avec violence celui de son pauvre et lamentable colocataire. Une expression de dégoût marqua avec une certaine lenteur le visage de l’ancien meurtrier. Sa main gauche vint alors venir s’effondrée telle une massue de l’Inquisition sur un misérable hérétique apeuré. Pourquoi avait-il fait cela ? Cela était amusant pour lui. Bien qu’il voie déjà son colocataire ne pas prendre la mouche directement. Rien que la première phrase que ce jeune homme avait prononcé envers le psychopathe avait fixé l’opinion qu’il avait de lui. De toute façon tant pis pour lui. Mais au moins, il était direct et franc. Tant mieux, Venom n’aimait pas passez par quatre chemins totalement différent. Au moins, cela avait le mérite d’être bien clair. Dommage que les deux propositions sont aussi complètement erronées. Mais tel est la vie. De toute façon, cela ne faisait n’y chaud n’y froid pour Venom. Mais pour son interlocuteur… Peut-être ? Enfin, certainement pas pour la drogue. Mais pour le sexe, surement…

« Hein ? De quoi tu me parles là ? Non…Non… Moi, pour une petite fois, eh bah je viens faire à mon cher ami de chambre ! Bien qu’on sait jamais parler vraiment et que t’as vie dois être aussi misérable qu’un groupe de Métal Japonais… Bon, et alors mon bon Lesly ! Tu fais quoi ici avec un look de Marilyn Manson qui se saurait accoupler avec Rina Nakanishi ? »

Il ne faut pas croire, mais la culture musicale de Venom ne s’arrêter pas aux jouissifs groupes américains des âges d’or du Métal. Enfin, presque mais chut… Ou pas en fait. Mais je ne dirais rien pour cela. Le sujet était totalement rasoir et aussi bien hors contexte du Rôle Play que je dois faire… Comment ça je m’éloigne ? Ouais bah c’est loin d’être nouveau si vous savez. Bref. Souriant de toutes ses dents, le jeune homme remarqua alors la boisson d’une magnifique couleur blé entre les mains de son interlocuteur. Haussant les épaules comme si rien n’était, il se permit de subtilisé le liquide contenue dans une chop en verre. Regardant la boisson avec une attention toute particulière, il leva l’objet transparent. Puis, avec une figure faussement malheureuse renversa le tout sur la table. Le seul mot qui sortit des fines lèvres rosâtres du jeune homme fut ceci : « Oups ! » Bien entendu, Venom s’était permit de faire exprès. Vous savez très bien comment est ce jeune homme complétement turbulent… Mais bon, comme déjà dit plus haut. C’est la vie. En tout cas, le liquide or se répandu lentement sur la table puis, fini finalement sa course contre le sol de marbre du bar de la métropole.

« Tu sais, boire c’est mal. Très mal. Et puis, comment tu as réussi à obtenir de la bière toi ? Tu as couché avec le Messieurs du Bar ? Pas bien mon chéri ! Mais bon… Apparemment, tu te fiches de tout et de rien. Alors bon. »

S’appuyant sur le dos de la chaise, il fit décoller les deux pieds arrière de la matrice en bois. Se retrouvant alors en équilibre, il posa ses deux pieds sur la table récemment salie.Complètement à son aise. Il était comme cela le Venom. Toujours prêt à mettre le… Pour être vulgaire, bordel. Mais bon, il faisait surtout ça pour l’amusement. La cause n’était certes nullement banale, mais lui. En retour, ne voulait absolument aucune chose en retour pour qu’il stoppe ses actions…

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« Hein ? De quoi tu me parles là ? Non…Non… Moi, pour une petite fois, eh bah je viens faire à mon cher ami de chambre ! Bien qu’on sait jamais parler vraiment et que t’as vie dois être aussi misérable qu’un groupe de Métal Japonais… Bon, et alors mon bon Lesly ! Tu fais quoi ici avec un look de Marilyn Manson qui se saurait accoupler avec Rina Nakanishi ? »

Un léger soupire parcouru le corps de Lesly, faisant trembler sa frêle poitrine tandit que ses poumons se vidaient lentement de leur air. Son colocataire...Se pouvait-il que ce soit vrai? Il n'avait pas approfondis la question tout à l'heure, mais maintenant, cela s'imposait visiblement. Il ne dit mot et l'écouta parler. Tiens, il détestait les groupes de métal japonais. Intéressant. Ou pas. En tout cas, ce type était bien sûr de lui. Il venait de lui faire une jolie blague, assez ironique, en fait Lesly était sûr que s'il avait été normal il aurait sourit. Marylin Manson qui se serait accouplé avec Rina Nakanishi, vraiment...Si le jeune garçon avait évidemment entendu parler de la première personne, il n'avait cependant aucune idée de qui était la deuxième, mais il supposait logiquement que ce devait être un ou une chanteur/euse de métal puisque c'était ce que semblait priser l'autre. Le métal. Musique violente et bestiale. Rageuse. Lesly en écoutait parfois. Il avait l'impression que c'était sa souffrance que les chanteurs gueulaient. Ça avait quelque chose de soulageant, un peu. Quelques fois.

Cela allait très bien avec cet homme en tout cas. Un meurtrier. Il dégageait cette aura de violence contenue. Pas étonnant qu'il aime ce genre de musique. C'était en plein son genre. Pas de surprise. Humanité prévisible et toute pareille dans sa différence. Quel ennui...Et pourtant, il pressentait que celui-là ne serait pas ennuyant. Emmerdant, méchant ou cruel peut-être, mais pas ennuyant.

En attendant, il était peut-être sensé répondre, là...Tant qu'à n'avoir rien à faire, tant qu'à souffrir seul dans son coin, tant qu'à ruminer sa douleur encore et encore, cette douleur qui aujourd'hui avait atteint son paroxysme...Pourquoi ne pas essayer de se distraire l'esprit? Pourquoi ne pas se prendre au jeu? Même si cet inconnu le faisait souffrir, la souffrance ou le dérangement qu'il pourrait lui occasionner ne feraient que le détourner un peu de son mal. Une souffrance pour en faire oublier une autre. Eh oui, Lesly était un peu sado-masochiste sur les bords. Et puis, même si il ne lui faisait pas de mal, juste lui parler, juste être avec quelqu'un, cela l'occuperait un peu, atténuerait peut-être légèrement sa souffrance. Et de toute façon...Ce type avait l'air du genre agressif, et s'il ne lui répondait pas, il craignait d'avoir des ennuis. Pas qu'il craigne la souffrance, non, mais il ne voulait pas mourir. Pourquoi? Aucune idée, c'était saugrenu et illogique, lui-même ne comprenait pas, mais c'était comme ça. Et comme l'autre était un tueur...Vaguement, il se dit qu'il valait mieux ne pas lui cracher au visage. Quoi que...Il n'était même pas sûr qu'il l'aurait fait dans l'état où il se trouvait. Même si il était capable d'être hargneux, il n'aimait pas l'être et ce n'était pas vraiment «lui». Même quand il la jouait hargneux, il ne se «sentait» pas hargneux. Ce n'était qu'un rôle. une comédie. Mais aujourd'hui, pas besoin. Pas la force. Pas l'envie. Rien ne pourrait être pire que ce qu'il ressentait maintenant. Il n'avait rien à perdre. Alors en fait, même si ce gars n'avait pas été dangereux, il l'aurait laissé faire...Pour voir.

Il fut effectivement servi. Le jeune garçon n'eut pas le temps de répondre que l'autre lui enleva son verre d'alcool. Il ne réagit pas et resta avec un visage neutre tandit que son compagnon de table faisait couler le liquide sur le meuble. Le regard noisette de Lesly s'abîma dans l'ocre doré et il le regarda couler en silence jusque par terre, en une flaque presque magnifique. Elle brillait dans la lumière tamisée. C'était joli. Elle faisait un meilleur effet là que dans son ventre, c'était certain. Peut-être était-ce mieux ainsi.

Oui, la fatigue, la souffrance et l'alcool le faisaient divaguer un peu...

En tout cas, cela en montrait beaucoup sur le caractère de son colocataire. Il était violent, sans pitié, joueur et dominateur. Il avait dû remarquer son air dépressif mais cela ne l'avait pas ému. Au contraire, il avait même été jusqu'à l'embêter.C'était fort intéressant. On aurait dit un type qui martyrise son souffre-douleur préféré à l'école...Ce devait être ce genre de gamin. Qui aimait se jouer des gens et trouvait drôle de les faire souffrir. S'il avait su qu'en fait cela le distrayait un peu d'un mal plus grand...Pu peut-être le savait-il en fait, mais Lesly en doutait fortement. Ce garçon n'était clairement là que pour s'amuser. Peut importe le prix...

En bonne victime bien sage et soumise, il ne dit rien. ne fit pas un geste. Son visage ne changea même pas. Il garda son regard fixé sur la flaque par terre, à ses pieds.

« Tu sais, boire c’est mal. Très mal. Et puis, comment tu as réussi à obtenir de la bière toi ? Tu as couché avec le Messieurs du Bar ? Pas bien mon chéri ! Mais bon… Apparemment, tu te fiches de tout et de rien. Alors bon. »

Tiens, il aimait l'humour ironique. Et il était vulgaire et sans-gêne aussi. Normal pour un dominant. Un fort.Cette fois, Lesly en aurait presque sourit. Presque. Non, il n'avait pas couché avec le barman. Pire que ça...Comme il offrait gratuitement ses «services» à la clientèle de l'endroit, en échange le patron le laissait boire autant qu'il le voulait. C'est qu'il attirait plus de clients, alors...Il était un bon investissement. Chacun y trouvait son compte. Lesly aimait baiser pour oublier, et ici il trouvait tout pleins de clients à volonté. En plus, il pouvait boire gratuitement de l'alcool, source d'oubli également. Le propriétaire, lui, faisait plus de profit. Et les clients avaient plus de plaisir...Tout le monde y trouvait son compte. Alors, ça ne le dérangeait pas qu'on l'utilise et qu'on se serve de lui.

Il releva le regard et regarda fixement les pieds de l'autre sur la table avant de répondre sur un ton neutre, lasse et fade, toujours aussi mort:

-J'suis venir ici pour baiser et boire. Et je couche avec les clients gratos, alors le patron me laisse boire autant que je veux.

Du Lesly tout craché:clair, honnête, sans chichis. C'était dit de la façon la plus concise et la plus rapide possible, sans enluminures, sans atténuer la réalité par de jolis mots. Il s'en fichait, des mots. La parole n'était qu'un outil de communication, rien de plus. Alors, quand il était forcé de communiquer, il le faisait le plus brièvement possible. Il était cru mais totalement honnête. On pouvait au moins lu reconnaître ça.

Il songea brièvement que l'autre avait assez bien compris rien qu'en le regardant.Lui qui, Lesly l,avait compris, ne voulait que s'amuser avec la poupée qu'il était, seulement d'une manière un peu plus inhabituelle que les autres...Il avait compris déjà beaucoup de choses que d'autres ne comprendrait jamais à son sujet. Et cela se résumait en une phrase, en gros:

«Mais bon… Apparemment, tu te fiches de tout et de rien. Alors bon. »

Effectivement, c'était assez vrai. L'homme avait bien deviné. Il se fichait de tout et de rien. Ou presque.

Ou presque...



*******************************************************************************


Le doux murmure d’une créature rampante dans les plus grandes prémisses des entrailles du cœur fumant de la Terre. Son marmonnement n’est que délectation de promesse des plus célestes et nobles. Ses doucereux serments ne peuvent être qu’une pauvre mise en bouche de ce que le pouvoir pourrait être véritablement. Le chant devint crie d’ordre. Elle enveloppe les pensées. Devenant le seul et unique centre d’intérêt de l’heureux possesseur. Ce dernier souriant à pleine dent. La scène l’entourant ne devenant alors que simple cube obscur teinté d’un plumage des plus nets d’un corbeau. Un voile blanchâtre apparu dans une brume venue des plus profonds de l’Olympe. Un brouillard ne s’éteignant que par la simple décision des puissants Dieux élus pour délivrer leurs règnes sur les pauvres patins qui ne sont rien de plus que des jouets se cassant lentement aux grès du temps. Le murmure sermonna de lui-même ses louages des plus obscurs. La conquête n’est rien de plus qu’une pauvre ébauche de plan. L’oreille de l’humain était pelliculer de nombreuses informations toujours riches et merveilleuses. L’allégresse d’un règne de sang et de miséricordes envers ses pathétiques personnes qui lui serviront de pousse-pied pour son propre trône. Le discours ne s’arrêta nullement et, dans le monde purement réel l’espèce de d’automate déréglé ne bougeait toujours, comme si le temps c’était tout simplement figé dans les glaces les plus froides. C’est alors que la fin de l’exhortation du fantôme arriva avec une lenteur certaine mais bien prévisible. Une couronne de nuages dorés apparue devant les yeux d’une douce couleur rougeâtre. Une promesse matérielle future ? Une proposition qui était tout à fait alléchante. Venom connaissait maintenant la conséquence. Mais, nullement la cause. Répandre le sang et le feu dans tous les endroits possibles et inimaginable. Et le premier endroit, oui, il le connaissait. Pour sûr…

C’est d’un air nonchalant que le retour à la douce et magnifique réalité se fit avec lenteur. La première chose que remarqua l’étudiant à la moyenne largement bénéfique fut l’expression purement neutre de son interlocuteur qui n’est rien d’autre que son pauvre colocataire. Apparemment, cela n’était qu’un besogneux ver de mouche sur une montagne de cadavre en décomposition à l’odeur des plus putrides et pestilentiels. Une créature qu’on écrase sans la moindre hésitation et donc, on arrête sa vie. Une vie tout simplement inutile ne servant juste à crée un point noir dans un immense monticule de lumière pure et blanchâtre. Ces choses ne pourrissant la vie jusqu’à la moelle. C’était cela qu’était la prostituée version homme qu’était devant lui. Un soupire parvient à s’échapper avec une certaine délicatesse des fines lèvres rosâtres de l’adolescent. Finalement, Venom n’aurait nullement prendre la peine de lui adresser la parole. Parce que la discussion frôler la béatitude de l’agacerie. Toujours les pieds sur la table, le garçon de service passa alors à la hauteur de psychopathe à l’attitude clownesque. Sa main gauche attrapa la chemise légèrement froissé du serveur et le tira violement en arrière. Résultant d’une chute bruyante du pauvre mortel. Puis, un rire sanglant et un autre fort bruit. Venom s’était levé brutalement et regardait d’un air tout simplement démoniaque l’impécunieux employé qui n’avait pourtant absolument rien fait. La cause et la conséquence sont deux choses qu’apprécie l’étudiant aux cheveux blanchâtres. Notamment, la cause. Car, pour lui, la cause n’existe pas. Seulement des conséquences qui forment d’autres conséquences créant alors une bouche infinie de violence et de tourmente. Les bras légèrement levés, ses avant-bras et son coude formant un angle droit. Finalement, le jeune homme se retourna avec un sourire purement démoniaque sur le visage vers son meilleur colocataire qu’il soit. Ou pas. Et maintenant… ?

« Eh ! Je commence en avoir marre mon gars ! Affiche-moi un sourire un peu. » Cracha-t-il à l’attention de son colocataire de chambre. Ses mains frappèrent la table en bois avec la même fureur que la grande massue de l’Inquisition tombant sur le pathétique hérétique. Il reprit sur un ton plus fort et percutant que le précédent. « Lesly. Je sens qu’on va bien s’entendre. Du moins, tu vas bien t’entendre avec ma violence physique et mentale. Cela, j’en suis absolument sûr. »

Tous ses doigts de sa main gauche se serrèrent tour par tour avec une certaine lenteur. Sentir la force qu’il pouvait délivrer, qu’elle douce amertume pour un être aussi déranger que lui. Un plaisir sans fin qui n’est rien d’autre que délectation semblable à un orgasme purement sexuelle. Rapprochant son visage à quelques centimètres de celui de la chose non émotionnelle qu’était ce sale ver d’insecte rampant sur le cadavre du bétail pour trouver un but noir à sa vie misérable. Il sourit de ses pleines dents. Des dents aussi blanches que des perles de diamants. Venom s’avait que, de toute façon, son interlocuteur ne réagirait pas. Impossible de savoir pourquoi n’y comment mais cela n’était que montagne de petit détail dont l’ancien prisonnier n’avait que à faire. Le souffle chaud de l’homme cruel se répercuta contre la figure de la pierre vivante. Sa pince subtilisa le col du vêtement de Lesly. Avec un déchainement de frénésie et de pure aberration de sa part. Simple mortel que tu es, goûte à la puissance du murmure de la créature rampante qui offre jubilation de l’ordre du Chaos. Que la mort importe ce drôle et impètre personnage. Une violence physique apportera le carreau droit de peau qu’est la joue de la courtisane humaine. Courtisane masculine. Ne pas oublier. De toute façon, dans l’état où est le psychopathe clownesque que cela soit une personnalité féminine ou bien masculine.

« Petite pierre sans émotion, grimpe dans les limbes. L’arc de la Conquête te transportera dans le délice de la tourmente qu’est la douleur…. La brume blanchâtre qui t’enveloppera sera ton tombeau et rien d’autre ! » Déblatéra-t-il alors qu’un autre coup venait contre son interlocuteur. Son colocataire. Son jouet… Mais cette nouvelle forme de violence serait-il un autre facteur de la pauvreté de l’objet sexuel ? Ou bien, tombera-t-il à côté ?

*****************************************************************************


Lesly remarqua soudain un étrange sourire s'afficher sur le visage de l'homme à ses côtés. Il semblait ailleurs. Il haussa les épaules et se dit que, assurément, il devait avoir pris quelque chose, de la drogue, et pas de la légère...Bon, il avait l'habitude, beaucoup des gens qui venaient ici étaient drogués. Puis il traînait souvent dans les ruelles, et là, il n'y avait pratiquement que de ça. Des putains de drogués...Lesly aimait les drogués. C'étaient eux qui avait le moins d'inhibition en eux. C'était eux qui le prenaient le plus sauvagement, de la façon la plus basique, la plus instinctive, la plus animale. La drogue, enfin, la drogue dure surtout, rendait l'être humain purement humain: égoïste, vicieux et animal. Tel était l'être humain en réalité, avant que la société ne lui impose certaines règles et certaines idées concernant le bien et le mal. En tout cas, c'était ce que lui pensait.

Il se demanda distraitement si ce type allait le "violer". Oui bon, Lesly ne se faisait jamais vraiment violer, c'était seulement ses agresseurs qui avaient cette impression...Lui se laissait toujours faire. Il observa l'homme. Si jamais il le prenait, ce serait sûrement violent. Voire dangereux. Il le croyait absolument quand il lui disait qu'il venait de tuer un homme. Une aura de violence et de danger émanait de ce type. Lesly s'y connaissait...Il ressentait à la fois une vague excitation due au fait de se retrouver avec lui, en danger, et à la pensée qu'il allait peut-être lui faire du mal. Et en même temps, le côté moins suicidaire et pervers, plus las de sa personne espérait seulement qu'il lui fiche la paix, le lâche. Enfin, on verrait bien...

Soudain, l'autre eut une réaction. Il empoigna la chemise d'un pauvre serveur qui passait par là et qui, du point de vue de Lesly en tout cas, n'avait strictement rien fait. Ce dernier se retrouva bientôt sur le plancher, et le meurtrier fut debout. Bon, qu'est-ce qui se passait? Probablement que la dernière case qui restait dans son pauvre cerveau malade avait éclaté. Ça arrivait parfois avec les drogués. Paf, comme ça. Fallait maintenant en subir les conséquences...

Il sursauta quand la main de l'autre vint violemment frapper la table de bois. Bon sang...

«Lesly. Je sens qu’on va bien s’entendre. Du moins, tu vas bien t’entendre avec ma violence physique et mentale. Cela, j’en suis absolument sûr. »

Alors là, plus besoin de lui demander: un mince sourire s'étira sur ses lèvres, bien plus cynique qu'ironique. Ouais...Pas besoin d'être un génie pour comprendre qu'il avait de fortes tendances sado-maso. Ce type l'avait manifestement compris. Mais...Ça voulait dire qu'il allait passer de sales quart d'heures dans leur chambre, et ça, Lesly l'appréciait moins. Il aimait souffrir, oui, dans le contexte du sexe surtout. Mais la souffrance en générale, il ne l'aimait pas tout le temps. Cette souffrance qui l'habitait en permanence...La souffrance physique ça allait, elle aidait souvent à oublier la souffrance morale. Mais pas la torture psychologique...Il était foutu.

Par habitude, il ne lui fallu que quelques secondes pour se soumettre et se résigner à son sort comme au reste, comme il l'avait toujours fait. C'était sa destinée, faut croire.

Soudain, il y eut un coup. Ce ne fut pas une surprise: l'autre avait lentement serré le poing, Lesly l'avait sentie venir, il avait eu amplement le temps pour cela. Probablement que c'était le but de son colocataire, il semblait assez malade pour ça: lui faire peur, lui laisser le temps de penser à la douleur qui allait venir...Cela ne fit pas aussi mal que cela aurait pu, il en fut conscient. Il sentit soudain qu'il l'empoignait par le col et se laissa faire, aussi mou qu'une poupée de chiffon. De toute façon, qu'aurait-il pu faire? L'autre était cent fois plus fort que lui. De plus, les gens ici semblaient savoir qui il était, ou en tout cas de quoi il était capable, et aucun d'entre eux ne s'interposerait. Il n'y avait simplement aucun échappatoire possible.

Il sentit un autre coup arriver, qui lui fit mal sans encore le blesser gravement. Il se mordit légèrement la lèvre sous le choc et un léger filet de sang coula au coin de sa bouche.

« Petite pierre sans émotion, grimpe dans les limbes. L’arc de la Conquête te transportera dans le délice de la tourmente qu’est la douleur…. La brume blanchâtre qui t’enveloppera sera ton tombeau et rien d’autre ! »

Mais qu'est-ce qu'il racontait?! Vraiment, Lesly ne savait pas ce qu'il avait pris, mais c'était un truc fort. Tombeau...Le menaçait-il de mort? Non, il avait l'air trop heureux de pouvoir maintenant le martyriser sur une base quotidienne. Il délirait, probablement.

Le visage à quelques centimètres du sien, le jeune garçon murmura dans un souffle:

-Que veux-tu de moi?
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Kay Eths

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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeVen 2 Déc - 11:15

Ce long texte... a mis comme une pause ^ ^

Je vais te dire ce que je veux de toi moi Twisted Evil

*sors les objets de concupiscence du tiroir*
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Davy Willson

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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeMar 6 Déc - 23:19

*_*
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Kay Eths

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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeMar 3 Jan - 21:23

Oh Davy mon beau Davy... comme tu me manques...
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Benoît Langevin

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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeMer 4 Jan - 22:16

On m'a appelé ?

oO Ah non... c'est Davy qui est appelé...
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Stella Montgomery

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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeMer 4 Jan - 23:10

Bon, bon, bon...Y'a trop de gars ici.
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeVen 6 Jan - 17:34

Moi je ne vois pas trop le problème... ^ ^
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeVen 6 Jan - 21:43

C'est con et pervers un gars >>
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeSam 7 Jan - 1:00

Jalouse
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeSam 7 Jan - 21:26

Jalouse d'être conne et perverse? Ouais, cause toujours ¬¬
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeSam 7 Jan - 22:41

Jalouse d'être liiiibbbrrreeee
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeDim 8 Jan - 17:16

Tu veux une baffe? =_=
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeDim 8 Jan - 21:05

Stella Montgomery a écrit:
Tu veux une baffe? =_=

As you wish *_*
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeLun 9 Jan - 14:47

ARGH...Un sm! OO

*Se sauve*
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeLun 9 Jan - 14:48

Maiiisssssssss !

=_=
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeLun 9 Jan - 19:27

Bande de freaks...
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeLun 9 Jan - 22:07

J'aime tes cheveux >///<
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Kay Eths

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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeLun 9 Jan - 22:20

La gonzesse elle va aller passer sa semaine ailleurs oui... rahhh les gamines. Mad
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeLun 9 Jan - 22:55

Parles pas comme ça de Stella ><
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeLun 9 Jan - 23:08

...Voulez-vous bien! >//<
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeLun 9 Jan - 23:11

T'as vu comment il te parle ? En plus c'est un pervers !
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Kay Eths

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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeLun 9 Jan - 23:11

Le pervers, il te merde... ainsi que la gamine coincée.
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeLun 9 Jan - 23:12

Mais pourquoi vous êtes comme ça >< ? C'est la pleine lune ?
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeLun 9 Jan - 23:12

O un petit garçon... *_* Attention petit garçon... le pervers va te manger ! S'il ne fait pas pire.
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MessageSujet: Re: Pouet pouet   Pouet pouet I_icon_minitimeLun 9 Jan - 23:14

Le premier qui touche au gamin, je lui casse la gueule! Et toi, le connard plus haut, surveille ton langage ou la gamine coincée elle va s'arranger pour te coincer quelque chose quelque part! ><
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